À quelques jours du lancement du 1er MOOC francophone sur l'architecture de l'information, Benoit Habert et Jean-Michel Salaün, tous deux enseignants à l'ENS de Lyon, reviennent sur l'origine de ce projet et la construction de ce MOOC.
Deuxième motivation : des professionnels de différents secteurs (documentation et information ; ingénierie du web ; prise en compte de l'utilisateur) veulent se former à ce domaine.
Jean-Michel Salaün (JMS) : Il y avait donc à la fois une nécessité de promouvoir l’architecture de l’information dans la francophonie et l’opportunité d’élargir par ce type nouveau de formation notre offre dans le domaine.
JMS : On peut aussi toucher un public beaucoup plus large que le public traditionnel des universités et, plus encore, de l’ENS, un public souvent de fait exclu de l’enseignement supérieur alors même qu’il est demandeur de formations et souvent déjà très qualifié et riche en expérience.
JMS : La dynamique de la construction du MOOC nous a amené à ajouter en cours de route une collègue de l’Université de Laval pour compléter notre panel sur une thématique importante. L’intérêt d’un MOOC est de faciliter la coopération internationale d’autant que le public est lui-aussi transfrontière.
Nous allons tester la rédaction d'un livret numérique en architecture de l'information par chacun des apprenants qui le souhaitera. Nous allons utiliser le travail entre pairs pour l'amélioration et l'évaluation de ces livrets. Un espace pour la veille collaborative est également mis en place. En somme, associer au travail individuel demandé habituellement par un MOOC des activités collaboratives.
JMS : Le MOOC est aussi l’occasion d’ouvrir un diplôme d’établissement en formation continue. Le MOOC est en quelque sorte le concours d’entrée au diplôme qui se poursuivra par une série de modules spécialisés et adaptés aux horaires des personnes qui travaillent.
C’est pourquoi il ne s’agit pas d’une initiative isolée. Il y aura d’autres sessions du MOOC pour ancrer dans la durée à la fois la promotion du domaine et la formation continue. De plus, le master, le manuel, le MOOC et le diplôme d’établissement forment un bouquet au sein duquel les synergies sont fortes entre les ressources, les enseignants et les enseignés. C’est un petit écosystème, dont on pourrait mesurer les retombées et la rentabilité et qui pourrait suggérer d’autres pistes pour l’enseignement supérieur.
JMS : C’est au moment où une communauté se construit que les échanges à l’intérieur sont les plus riches. Il serait dommage de passer à côté de cette aventure.
- D'où est venue l'idée de faire un MOOC sur l'architecture de l'information ? Qu'est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans ce projet ?
Deuxième motivation : des professionnels de différents secteurs (documentation et information ; ingénierie du web ; prise en compte de l'utilisateur) veulent se former à ce domaine.
Jean-Michel Salaün (JMS) : Il y avait donc à la fois une nécessité de promouvoir l’architecture de l’information dans la francophonie et l’opportunité d’élargir par ce type nouveau de formation notre offre dans le domaine.
- Et pourquoi avoir choisi le format du MOOC ?
JMS : On peut aussi toucher un public beaucoup plus large que le public traditionnel des universités et, plus encore, de l’ENS, un public souvent de fait exclu de l’enseignement supérieur alors même qu’il est demandeur de formations et souvent déjà très qualifié et riche en expérience.
- Parmi les enseignants participant à ce MOOC, certains viennent du Canada et de Suisse. Comment s'est construite cette collaboration ?
JMS : La dynamique de la construction du MOOC nous a amené à ajouter en cours de route une collègue de l’Université de Laval pour compléter notre panel sur une thématique importante. L’intérêt d’un MOOC est de faciliter la coopération internationale d’autant que le public est lui-aussi transfrontière.
- Pour les non-initiés, à quoi sert l'architecture de l'information ?
- Vous dites que le métier d'architecte de l'information est encore peu connu en France. Pourquoi cela ?
- Qu'attendez-vous de ce premier MOOC ? Une seconde session est-elle à prévoir (voire un cours plus avancé) ?
Nous allons tester la rédaction d'un livret numérique en architecture de l'information par chacun des apprenants qui le souhaitera. Nous allons utiliser le travail entre pairs pour l'amélioration et l'évaluation de ces livrets. Un espace pour la veille collaborative est également mis en place. En somme, associer au travail individuel demandé habituellement par un MOOC des activités collaboratives.
JMS : Le MOOC est aussi l’occasion d’ouvrir un diplôme d’établissement en formation continue. Le MOOC est en quelque sorte le concours d’entrée au diplôme qui se poursuivra par une série de modules spécialisés et adaptés aux horaires des personnes qui travaillent.
C’est pourquoi il ne s’agit pas d’une initiative isolée. Il y aura d’autres sessions du MOOC pour ancrer dans la durée à la fois la promotion du domaine et la formation continue. De plus, le master, le manuel, le MOOC et le diplôme d’établissement forment un bouquet au sein duquel les synergies sont fortes entre les ressources, les enseignants et les enseignés. C’est un petit écosystème, dont on pourrait mesurer les retombées et la rentabilité et qui pourrait suggérer d’autres pistes pour l’enseignement supérieur.
- A quelques jours de l'ouverture du MOOC, si certains hésitent encore s'inscrire, pouvez-vous leur donner une bonne raison de participer à l'aventure ?
JMS : C’est au moment où une communauté se construit que les échanges à l’intérieur sont les plus riches. Il serait dommage de passer à côté de cette aventure.
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